5ème exposition de la saison 2025
- Musée Marcel Boudou
- 31 juil.
- 7 min de lecture
DU 6 AU 25 AOUT
La Galerie B du Musée Marcel Boudou à Ste Eulalie d'Olt a le plaisir d'accueillir les dessins de 8 dessinateurs de presse pour cette 5ème exposition de la saison 2025.
Le vernissage aura lieu le JEUDI 7 AOUT à 18h.
Vous êtes tous cordialement invités !

Dessinatrice d'humour, un métier
Je suis l’une des pionnières du dessin de presse et d’humour au féminin en France. Plus de 100 journaux à mon actif, français et internationaux dont Le Monde, Dagens Nyheter (Suède), Le Nouvel Obs, Marianne, Elle, Causette, Pilote, Hara-Kiri...
Il y a cinquante ans, fallait le vouloir ! La presse écrite était à 99% dirigée par des hommes et écrite pour les hommes. Sur ma route, quelques rédactrices en chef m’ont soutenue et publiée. Elles étaient rares. Plus encore les dessinatrices : de 1% en 1974, nous sommes passées à 5% en 2024…De quoi nourrir et renforcer mon féminisme naturel !
Illustrateur et graphiste originaire de l’Aveyron. Il débute sa carrière en 2009 en faisant du dessin de presse hebdomadairement pour le journal de Millau. Il y commente l’actu locale sous forme strip en 3 cases, en y mettant à l’honneur la figure emblématique locale du sud-Aveyron: la brebis ! En parallèle, il vit du graphisme et de l’illutration, livres et série BD.
Deux entités portées par l'illustrateur et graphiste Manu |ED-H| !
D'un côté Croc'S [studio], pour les créations graphiques, illustrées et animées sur commande. De l'autre côté Croc'S [éditions] pour la série BD "Les Champ'S" et le livre jeunesse "La Porte Magique". Croc'S [éditions] est une auto-édition portée par l'illustrateur Manu | ED-H |. Croc'S, c'est une envie mordante de créativité puisée dans les sources de la ruralité aveyronnaise. La force d'un terroir au service d'une culture innovante.
C'est pour cela que nos ouvrages ainsi que les conceptions graphiques et illustrées sont certifiés Fabriqué en Aveyron !
Interview décembre 2011 – Blog de l’innovation - Innov24
Quel a été votre parcours ? J’ai passé un Bac d’économie puis j’ai étudié les lettres modernes pendant un an à la Sorbonne. A force de dessiner pendant les cours, j’ai fini aux Arts déco à Strasbourg et ensuite à l’école Saint-Luc à Bruxelles. J’ai travaillé comme directeur artistique à l’Agence TCA qui faisait de l’édition déléguée de Newsletters. J’ai également réalisé des journaux pour les associations professionnelles comme Artisans du monde, des PME…
Pourquoi vous êtes-vous lancé dans le dessin satirique de presse ? Sempé, Plantu, Cabu… j’ai toujours adoré le dessin de presse. Mais il est difficile de percer. En 2008, j’ai décidé de faire mon blog sur WordPress et d’y publier au moins un dessin par semaine. J’ai pris un pseudonyme, Fred Lardon, pour me garantir une liberté éditoriale à 100%. Au bout de 6 mois, des journaux en ligne ont accepté mes dessins : Agoravox, Info Matin, innov24, Le Post, Mediapart, Rue89… Je suis publié mais gratuitement.
C’est en 1983 qu’est né Sanaga, au fond du fond de la Haute Marne sauvage. Durant sa scolarité il remplit déjà les marges de ses cahiers de divers grabouilles et caricatures. Ses parents lui trouvent alors un talent certain. A l’âge de 20 ans, il crée le fanzine « Bruiiit ! », recueil de chroniques dessinées sur le thème des concerts et de la musique.
L’aventure s’arrête quelques 8 numéros et 600 pages plus tard. Ses parents sont à ce jour les uniques acheteurs de la collection complète.
La mort de François Cavanna, les attentats de Charlie Hebdo et la crise de la 35aine (comme la crise de la quarantaine, mais en moins violent, sans plaquer femme et enfants) sont autant de raisons qui lui ont fait reprendre le dessin en 2018.
Il publie désormais un dessin (presque) quotidien sur les réseaux sociaux, et collabore avec la presse écrite et en ligne. Ses parents lui prédisent un grand avenir dans le dessin.
Né en 1971 dans le Lot, je vis à Toulouse depuis 30 ans.
Lecteur de bandes dessinées depuis mon plus jeune âge, c'est à travers l'angle satirique des dessins du Canard Enchaîné - auquel mon père est abonné - qu'à partir de 10 ans je commence à m'intéresser à la politique et aux questions de société : Cabu y travaille et je le connais, bien sûr, grâce à Dorothée !
Comme je dessine déjà beaucoup, un prof de collège m'incite à suivre une filière artistique mais, pensant qu'il faut être célèbre pour vivre d'un tel métier, je m'oriente "sagement" vers une filière classique. J'obtiens mon bac puis une maîtrise de droit privé, surtout prétexte à reculer l'échéance de "l'entrée dans le monde du travail". Comme, entre temps j'ai un peu délaissé le dessin pour la musique et fini par prendre conscience qu'il me faut tenter ma chance pour ne pas le regretter plus tard, je me lance dans la création d'un groupe, Les Malpolis, mêlant musique parodique et sketchs satiriques.
L'aventure remporte suffisamment de succès pour me permettre d'en vivre une vingtaine d'années (des centaines de concerts partout en France, participation à de nombreux festivals, plusieurs disques en distribution nationale, passages sur France Inter, etc...) Certains diront de nos spectacles, toujours liés à l'actualité et dont l'humour est en partie influencé par le Charlie Hebdo seconde mouture, que c'est du dessin de presse mis en chanson.
Durant cette période, j'écris tous les 15 jours des chroniques radios sur l'actualité pour une émission culturelle sur Radio Campus Toulouse, pendant une dizaine d'année. Par ailleurs, je me remets entre temps au dessin (je réalise notamment beaucoup de visuels pour le groupe) et commence à publier sporadiquement des dessins d'actu sur le net. En 2009, le journal Fakir me propose de publier mes premiers dessins et je découvre ce que c'est de créer au service d'une ligne éditoriale.
L'histoire des Malpolis prend fin en 2014, j'entame un nouveau projet musical en solo avant de réaliser que le cœur n'y est plus vraiment. Je cherche à faire autre chose sans trop savoir quoi... En Janvier 2015, comme pas mal d'autres, le choc de l'attentat contre Charlie Hebdo ravive mon amour du dessin de presse. Dans les semaines qui suivent, je me lance le défi de publier chaque jour un dessin sur les réseaux sociaux et m'y tiens. En 2017, quand la revue Hexagone (dédiée à la chanson) me propose de prendre en charge les illustrations de ses pages, je décide de raccrocher ma guitare et de me consacrer pleinement au dessin de presse.
Je publie quelques années dans le Psikopat avant que Carali ne décide de jeter l'éponge, puis dans Mazette! que lance Mélaka sur internet. Ma connexion avec le monde du spectacle me permet de faire quelques travaux d'affiches et même un clip en dessin animé. Comme tout autodidacte souffrant du syndrome de l'imposteur, cette période me permet peu à peu d'affiner mon style graphique et de gagner en confiance. Durant l'épidémie de Covid, je lance un financement participatif qui me permet de générer quelques revenus grâce à mon audience croissante sur les réseaux sociaux, et, depuis 2020, j'auto-édite chaque année un recueil de dessins. Enfin, depuis 2022, j'anime régulièrement des ateliers dessins de presse dans les collèges et lycées d'Occitanie dans le cadre d'actions d'éducation aux médias menées par l’association Apprenti Reporter d'Oc, basée à Toulouse. Je collabore toujours activement à Fakir et Hexagone.
Ysope (à l'époque où il ne savait pas encore qu'il allait se baptiser lui-même Ysope) a longtemps gardé ses dessins dans ses tiroirs. Ce n'est qu'en 2008 qu'il s'est réveillé, fort tard un matin, et qu'il a créé son blog (certainement l'exception qui confirme l'adage "l'avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt !").
Et rapidement, on ne sait par quelles incantations, la chance du débutant pour sûr, il a travaillé avec des canards papiers comme le Ravi (RIP), le Sans-culotte (Fraîchement enterré), le Courrier d'Aix (RIP), le Poiscaille (RIP).
Face à cette hécatombe, Ysope s'est à juste titre demandé si ce n'était pas lui qui portait la poisse ? Mais en se remémorant les autres titres pour lesquels il travaille et qui sont toujours bien vivants, comme Garrigues, Les pigeons déchaînés, la revue de l'ARC, l'Almanach Vermot (138 ans et toutes ses dents) etc, il s'est rangé à l'idée qui circule : la presse papier a une belle Internite aiguë !
Red! , dit : « Relax Et Détendu », s’appelle Patrick Redon. Né à Orléans en 1962, il obtient un DUT de chimie en 1984 qui lui permet de travailler au CEA de Cadarache en 1986, année de la catastrophe de Tchernobyl.
Cette année là, il change de cap pour vivre grâce au dessin. C’est un autodidacte qui a occupé les postes de graphiste, infographiste, directeur artistique, directeur de la création et concepteur-rédacteur dans le secteur de la publicité, la carte postale et le t-shirt.
Sa passion pour le dessin d’humour et d’actualité lui est transmise tout jeune, lorsqu’ il regardait avec ses parents l’émission de Jean Frapat : “Du Tac au Tac ”, ainsi que Piem dans “Le Petit Rapporteur”.
Sa première parution presse date de 1994 dans Macadam Journal, sous forme de strips mettant en scène un drôle d’oiseau nommé ZBUB. En 2000, Red ! crée Marius Pivoine publié par le groupe France Quotidien puis dans le journal satirique Marseillais « Le Ravi ».
En 2007, la rencontre avec Stephen Kerckhove d’Agir pour l’Environnement lui permet d’affirmer ses convictions écologiques et de publier quelques livres ensemble.
Red! entretient aussi une étroite collaboration avec le docteur Michel Tourrasse pour apporter une vision humoristique des médecines douces sur le site Hippocratus.com.
En 2009, toujours pour le groupe France Quotidien, Red! invente DIEGO et ZIZE, deux taupes espiègles qui plaisantent encore aujourd’hui au sujet du football.
Ces deux taupes fêtent dix ans de parution en 2020 dans l’album TAUPES FOOT. Cette même année, le Covid met entre parenthèse les spectacles pour enfants que Red! produisait ainsi que les concerts « Sur des Airs de Bashung ».
En 2022, année noire, le journal satirique « Le Ravi » disparaît.
Néanmoins Red! continue de publier dans l’Age de Faire, Reporterre et Le Foot mensuel. Fin 2022, il revendique sa nationalité Marseillaise en créant « le Passeport Marseillais ».
David Libourel - Pseudo : DAF
Date et lieu de naissance : 1er décembre 1970 à Millau (Aveyron/France)
Après une scolarité en dents de scie, j'étudie la sculpture sur bois au lycée A. Monteil de Rodez. J'enchaine avec 5 années de Beaux-Arts à Perpignan en "art graphique/design d'objet".
Hasard ou pas, je découvre le Festival international de la caricature de St-Estève (66) à 8km de Perpignan. Et là, c'est le choc ! Krüger, Mulatier, Dan, Nicolaz, Jordi, Rousso, Serdu... que des grands noms du métiers, sans oublier les anciens Nadar, Gill, Daumier et l'Aveyronnais Raoul Cabrol. Puisqu'ils y sont arrivés, pourquoi pas moi ? Au travail garçon !!!
Et depuis une dizaine d'années, je croque pour des manifestations diverses : CE, salon, festival, anniversaire, mariage, départ en retraite et mine de rien c'est du boulot !
Les supports de mes dessins :
- Midi Libre (quotidien régional - depuis 1993 - édition de Millau)
- VO2 Magazine (hebdomaire national)
- Le Progrès Saint-Affricain (hebdomadaire aveyronnais)
- Le Saint-Affricain (hebdomadaire aveyronnais)
- Aveyron Magazine (bimestriel)
- Viaduc Magazine
- Lozère Magazine
- A l'oeil (hebdomadaire aveyronnais)
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