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jeudi 9 octobre 2025 - Souscription achat œuvres d'art.

Du 27 août au 29 septembre 2025
Karine HALLOUCHERIE, Cédric SELMI, François SCREVE
Pour sa dernière exposition estivale, le musée Marcel Boudou vous invite à voir, à regarder, à contempler un paysage, à travers la peinture de deux artistes contemporains. François SCREVE et Cédric SELMI, deux peintres, deux façons différentes de s’exprimer et de sublimer la nature…
Dans la première salle, volontairement la contradiction est mise en scène. Les deux styles se côtoient, se marient et s’opposent. Les papillons de la sculptrice Karine HALLOUCHERIE, complètent et viennent faire le lien entre ces deux univers artistiques.
Arrivé dans la deuxième salle, baignée par la lumière du Lot, ce sont des paysages fracturés, fragmentés qui vous accueillent et vous interpellent. A la fois perturbant et fascinant, on essaye de rentrer dans ces toiles à la recherche du vrai paysage et de la vérité... L’artiste par sa singularité a interprété le paysage et la nature, non plus d’une façon organique, mais d’une façon mathématique, géométrique, architectural, car la nature l’est parfois, comme l’explique Cédric Selmi : « le lien sensoriel avec la nature et la perfection géométrique sont mes sujets de prédilection ». Partagé entre Paris et Chambéry, il parcours la montagne à vélo, qui est sa source d’inspiration… Jeune artiste, autodidacte, un bel avenir s’annonce pour lui, qui veut vivre de son art.
De nouveau, des sculptures de Karine Halloucherie viennent sublimer ces paysages, une cigogne bleue, un héron, un poisson, sortis des mains de l’artiste, qui a su trouver, récupérer, recycler, des matériaux comme ces bidons voués à la déchetterie, ce qui en fait des pièces uniques… La perfection et la beauté de la réalisation sont telles que très peu d’indices de l’origine de la matière transparaissent, si ce n’est quelques traces de-ci delà.
Nous arrivons dans la troisième salle, l’ancienne cave de l’école, baignée d’une lumière douce, un nouvel univers s’ouvre à nous. On se retrouve dans la calme et la quiétude, non pas des tableaux de Monnet, mais de François Scrève, bien que la similitude soit possible… Prenez une chaise, asseyez-vous et restez là, un moment, dans le calme et la volupté de ces paysages. L’ambiance et les couleurs qui se dégagent de ces toiles sont rendus possibles par la volonté de l’artiste de ne saisir que la lumière naturelle. Pour cela, il s’oblige à capturer ces instants directement sur le terrain sur des petits cartons, pour ensuite les retravailler à l’atelier. Sa technique de peinture en clairs-obscurs qu’il pratique depuis de nombreuses années apporte certainement beaucoup à ses réalisations. Ce sont ces heures et ces heures de travail répétées sur la toile qui permettent aux artistes d’acquérir une telle dextérité et obtenir un tel résultat. Les artistes ne sont pas des feignants, comme ils sont parfois qualifiés…
Voilà, trois artistes, trois façons de nous interroger, de nous interpeller, de nous emporter, de nous déranger, de nous émotionner… C’est çà l’ART !
Dans la première salle, volontairement la contradiction est mise en scène. Les deux styles se côtoient, se marient et s’opposent. Les papillons de la sculptrice Karine HALLOUCHERIE, complètent et viennent faire le lien entre ces deux univers artistiques.
Arrivé dans la deuxième salle, baignée par la lumière du Lot, ce sont des paysages fracturés, fragmentés qui vous accueillent et vous interpellent. A la fois perturbant et fascinant, on essaye de rentrer dans ces toiles à la recherche du vrai paysage et de la vérité... L’artiste par sa singularité a interprété le paysage et la nature, non plus d’une façon organique, mais d’une façon mathématique, géométrique, architectural, car la nature l’est parfois, comme l’explique Cédric Selmi : « le lien sensoriel avec la nature et la perfection géométrique sont mes sujets de prédilection ». Partagé entre Paris et Chambéry, il parcours la montagne à vélo, qui est sa source d’inspiration… Jeune artiste, autodidacte, un bel avenir s’annonce pour lui, qui veut vivre de son art.
De nouveau, des sculptures de Karine Halloucherie viennent sublimer ces paysages, une cigogne bleue, un héron, un poisson, sortis des mains de l’artiste, qui a su trouver, récupérer, recycler, des matériaux comme ces bidons voués à la déchetterie, ce qui en fait des pièces uniques… La perfection et la beauté de la réalisation sont telles que très peu d’indices de l’origine de la matière transparaissent, si ce n’est quelques traces de-ci delà.
Nous arrivons dans la troisième salle, l’ancienne cave de l’école, baignée d’une lumière douce, un nouvel univers s’ouvre à nous. On se retrouve dans la calme et la quiétude, non pas des tableaux de Monnet, mais de François Scrève, bien que la similitude soit possible… Prenez une chaise, asseyez-vous et restez là, un moment, dans le calme et la volupté de ces paysages. L’ambiance et les couleurs qui se dégagent de ces toiles sont rendus possibles par la volonté de l’artiste de ne saisir que la lumière naturelle. Pour cela, il s’oblige à capturer ces instants directement sur le terrain sur des petits cartons, pour ensuite les retravailler à l’atelier. Sa technique de peinture en clairs-obscurs qu’il pratique depuis de nombreuses années apporte certainement beaucoup à ses réalisations. Ce sont ces heures et ces heures de travail répétées sur la toile qui permettent aux artistes d’acquérir une telle dextérité et obtenir un tel résultat. Les artistes ne sont pas des feignants, comme ils sont parfois qualifiés…
Voilà, trois artistes, trois façons de nous interroger, de nous interpeller, de nous emporter, de nous déranger, de nous émotionner… C’est çà l’ART !

Ste Eulalie d'Olt - août 2025
Terre d'artistes !

L'équipe de bénévoles 2025
Lors du vernissage de l'expo sur le dessin de presse...

Expo de rues - L'art du dessin de presse - 2025

Du 16 juillet au 4 août 2025
Un grand bol d’air frais au Musée Marcel Boudou…
Dès que vous entrez, les gravures d’Emmanuelle JAMME vous plonge dans un bain de fraîcheur. Vous ressentez ce plaisir de l’eau froide qui coule sur votre corps. Elle nous invite à entrer dans son intimité, à porter le regard là où notre pudeur nous l’interdit. Osez regarder par la fenêtre et voir ce qu’elle aime à nous montrer… Est-ce du voyeurisme ou tout simplement de la curiosité ? En tous cas c’est de l’ART.
La deuxième salle continue à vous baigner dans la tranquillité et le calme au fil du Lot qui coule par les fenêtres. Aux murs, les tableaux de GITE vous intriguent, on est plus sous la douche mais dans la profondeur des océans. Ces méduses, ces algues, côtoyant ces bancs de poissons scintillants subliment ces espaces merveilleux remplis de beautés de plastique. Ils nous plongent dans le désespoir, dans les abîmes les plus profonds de notre société où l’Homme a toute sa responsabilité… L’ART est aussi là pour nous donner à penser.
Tout autour, sur des sellettes, des visages nous observent, les sculptures de Laure GIRAUDEAU. Tous ces regards fascinants ont quelque chose de dérangeant. Cet espèce de smiley qui sourit de toutes ses dents, ce visage blanc, aux orbites asymétriques et exagérément creusés, ni homme, ni femme, cette tête-corps, les yeux fermés qui nous invite à la méditation, autant d’émotions et de ressentis. L’ART est aussi là pour ça.
La troisième salle, l’ancienne cave de l’école, tout en pierres, la fraîcheur est de plus en plus présente. Nous sommes plongé dans l’univers marin et astral de Virginie FONGARO. Les fonds marins s’animent, c’est la fête, les couleurs éclatent et nous éclaboussent. L’humour, la poésie, le fantastique, le merveilleux, toute une alchimie qui nous entraîne ailleurs, dans la rêverie… Encore une autre force de l’ART…
Vous quitter l’exposition par un cheminement de cailloux, autant de souvenirs de nos propres quêtes de la pierre merveilleuse… XC
Dès que vous entrez, les gravures d’Emmanuelle JAMME vous plonge dans un bain de fraîcheur. Vous ressentez ce plaisir de l’eau froide qui coule sur votre corps. Elle nous invite à entrer dans son intimité, à porter le regard là où notre pudeur nous l’interdit. Osez regarder par la fenêtre et voir ce qu’elle aime à nous montrer… Est-ce du voyeurisme ou tout simplement de la curiosité ? En tous cas c’est de l’ART.
La deuxième salle continue à vous baigner dans la tranquillité et le calme au fil du Lot qui coule par les fenêtres. Aux murs, les tableaux de GITE vous intriguent, on est plus sous la douche mais dans la profondeur des océans. Ces méduses, ces algues, côtoyant ces bancs de poissons scintillants subliment ces espaces merveilleux remplis de beautés de plastique. Ils nous plongent dans le désespoir, dans les abîmes les plus profonds de notre société où l’Homme a toute sa responsabilité… L’ART est aussi là pour nous donner à penser.
Tout autour, sur des sellettes, des visages nous observent, les sculptures de Laure GIRAUDEAU. Tous ces regards fascinants ont quelque chose de dérangeant. Cet espèce de smiley qui sourit de toutes ses dents, ce visage blanc, aux orbites asymétriques et exagérément creusés, ni homme, ni femme, cette tête-corps, les yeux fermés qui nous invite à la méditation, autant d’émotions et de ressentis. L’ART est aussi là pour ça.
La troisième salle, l’ancienne cave de l’école, tout en pierres, la fraîcheur est de plus en plus présente. Nous sommes plongé dans l’univers marin et astral de Virginie FONGARO. Les fonds marins s’animent, c’est la fête, les couleurs éclatent et nous éclaboussent. L’humour, la poésie, le fantastique, le merveilleux, toute une alchimie qui nous entraîne ailleurs, dans la rêverie… Encore une autre force de l’ART…
Vous quitter l’exposition par un cheminement de cailloux, autant de souvenirs de nos propres quêtes de la pierre merveilleuse… XC

Laure Giraudeau - Virginie Fongaro - Emmanuelle Jamme - Gite

Du 26 juin au 14 juillet 2025
Passage en revues

Expo de rues 2025
L'ART du dessin de presse

Juillet 2025
PASSAGE EN REVUES
135 ans du moulin Rouge
MONUMENTALE !
Cette œuvre réalisée par 90 artistes, présentée par Laurent 2Morcey est tout simplement monumentale. Monumentale par sa taille, 5 mètres de long et 2,30 de haut, monumentale par son histoire, monumentale par ce qu’elle raconte…
Monumentale, parce que c’est un monument qui marquera et restera dans l’histoire de l’ART.
Pour nous, petit musée municipal d’un village classé de l’Aveyron, quelle chance de pouvoir accueillir cette œuvre qui nous donne l’occasion une fois de plus de mener à bien notre mission, faire découvrir l’ART, au plus grand nombre et notamment à tous les visiteurs des plus beaux villages de France et aux habitants de cette France que l’on qualifie de profonde, à bien des égards...
A travers cette exposition, c’est le street-art que nous faisons entrer dans le musée. Qui aurait pu penser qu’un jour le Musée Marcel Boudou, qui met à l’honneur habituellement, un peintre illustre inconnu, du XXe siècle, présenterait une œuvre aussi contemporaine, issue de la rue et des nouveaux médias de l’art.
C’est l’occasion de découvrir ces nombreux artistes, muralistes, collagistes, illustrateurs, graphistes, plasticiens, street artistes, céramistes, peintres, sculpteurs, mosaïstes, graffeurs, de l’art urbain, textile, digital… Ils sont souvent connus du milieu du street-art mais inconnus du grand public. Souvent pas pris au sérieux, dénigrés, refoulés dans un soi-disant un art mineur. Et pourtant, ils en ont des choses à dire, à exprimer, avec finesse, avec intelligence, avec conviction, avec engagement…
Cette œuvre en est la preuve !
Bien sûr, que peut-être certains noms plus connus, vous parleront et que vous reconnaîtrez leur patte, comme Jérôme Mesnager, pionnier du street art dans les années 80, et son « homme blanc », mais beaucoup sont à découvrir… Et c’est tout le plaisir de cette exposition.
Asseyez-vous, prenez le temps de regarder et d’essayer de comprendre ce que chacun de ces artistes a voulu exprimer à travers cette fabuleuse histoire de ce célèbre cabaret, où l’ART a toujours été directement ou indirectement présent.
A travers ces 135 années de son histoire, c’est toute notre histoire que nous avons sous les yeux. Depuis 1889, naissance du Moulin Rouge et de Charlie Chaplin, (Diego Velez), tous les lingots qui composent cette fresque historique sont autant d’évocations à nos souvenirs collectifs gravés dans notre mémoire.
Des hommages rendus à de nombreux peintres :
1895, Toulouse Lautrec, Rosa un de ses modèles favori (Galin’Art) – 1907, Amédéo Modigliani, l’art moderne, L’école de Paris, Montmartre (Luigi La Ferla), 1921, Picasso, première exposition à Paris chez Vollard, (Rihaz), 1953, Braque, fin de la réalisation des Oiseaux (Corine Forest), 1954, Frida Kahlo danse le french Cancan (Seethtoughmyeyes), 1999 décès de Bernard Buffet – les clowns (Upcypulp),
Des événements qui ont marqué l’histoire française sont évoqués, mais pas seulement, puisque que certains des artistes qui ont participé à cette œuvre viennent d’autres continents et évoquent leur histoire…
1896, les jeux olympiques avec Pierre de Coubertin (Rougerune), 1898, J’accuse d’Emile Zola paraît dans l’Aurore, l’affaire Dreyfus, l’antisémitisme (Pauline Marx), 1905, la séparation de l’église et de l’État (Audrey Chambon), 1940, l’occupation allemande (Stéphanie Perrot), 1943, la résistance, Jean Moulin et la sortie du roman « Le petit Prince » (Clément Herrmann), 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager blanc, (Eleart), 1968, la plume, le pavé, la liberté, la force (Pimax), 1974, Sortie du film Emmanuelle (Spyros), 1975, loi Veil dépénalisation de l’avortement, (Riennepress), 1986, le passage de la comète de Halley (Delia Ferreri), 2003, la canicule (Stéphane Perrot), 2011, l’accident de Fukushima (Jo Orsat), 2015, Attentats du Bataclan, (Alexandra de Prinsac), 2016, Élection de Donald Trump, (Riennepress), 2017, la vague metoo, (Audrey Chambon), 2021, le covid, (L2Morcey), 2022, Poutine et Macron, (Rihaz)
Des écrivains, des chanteurs, des acteurs, des personnalités :
1906, Colette se produit au Moulin Rouge avec son amie Missy (Christophe Mourey), 1941, Yves Montant fréquente le moulin rouge devenu un dancing (Wolfgang Brown), 1944, Edith Piaf se produit au Moulin Rouge (Leslie Valade), 1962, Marylin Monroe (S Myriam), 1972, David Bowie (Fabrice Douda), 1989, une des dernières scènes d’Ella Fitzegerald (Dominique Drujon), 1994, décès du photographe Robert Doisneau - « Le baiser », (Wawapod), 2009, le décès de Michael Jackson,(Wawapod), 2010, Batman (Alan B.), 2013, Mort de Jackie Clerico, propriétaire du cabaret depuis 1962 (Christophe Mourey), Don Quichotte et ses moulins à vent, (Corine Forest)
Des anecdotes sur le Moulin rouge, 1927, quand les filles sortaient d’un gâteau géant et se retrouvaient recouvertes de crème pâtissière de la tête au pieds, (Wolfgang Brown), 1939, premier film français sur le Moulin Rouge par Yves Mirande, (Galin’Art), 2014, record du nombre de ronds de jambes homologué au Guinness Book, (Mariya Velychko).
Voilà quelques exemples des œuvres que vous allez pouvoir découvrir. Que les artistes qui n’ont pas été cités ne nous en veulent pas, mais c’est impossible ici, de tous les présenter. Le but est avant tout de donner envie de venir les découvrir…
Au delà de cette fresque, des tableaux et des sculptures sont présentées, dans les deux autres salles du musée, toujours sur le thème du Moulin Rouge. Vous pourrez trouver notamment, une sculpture animée de Patrice Colomb, qui a exposé au Musée en 2024.
Voilà une belle occasion de remonter le temps à travers tous ces souvenirs, qui font ce que nous sommes aujourd’hui. C’est ça aussi l’ART, s’évader à travers l’espace temps ... X.C.
Cette œuvre réalisée par 90 artistes, présentée par Laurent 2Morcey est tout simplement monumentale. Monumentale par sa taille, 5 mètres de long et 2,30 de haut, monumentale par son histoire, monumentale par ce qu’elle raconte…
Monumentale, parce que c’est un monument qui marquera et restera dans l’histoire de l’ART.
Pour nous, petit musée municipal d’un village classé de l’Aveyron, quelle chance de pouvoir accueillir cette œuvre qui nous donne l’occasion une fois de plus de mener à bien notre mission, faire découvrir l’ART, au plus grand nombre et notamment à tous les visiteurs des plus beaux villages de France et aux habitants de cette France que l’on qualifie de profonde, à bien des égards...
A travers cette exposition, c’est le street-art que nous faisons entrer dans le musée. Qui aurait pu penser qu’un jour le Musée Marcel Boudou, qui met à l’honneur habituellement, un peintre illustre inconnu, du XXe siècle, présenterait une œuvre aussi contemporaine, issue de la rue et des nouveaux médias de l’art.
C’est l’occasion de découvrir ces nombreux artistes, muralistes, collagistes, illustrateurs, graphistes, plasticiens, street artistes, céramistes, peintres, sculpteurs, mosaïstes, graffeurs, de l’art urbain, textile, digital… Ils sont souvent connus du milieu du street-art mais inconnus du grand public. Souvent pas pris au sérieux, dénigrés, refoulés dans un soi-disant un art mineur. Et pourtant, ils en ont des choses à dire, à exprimer, avec finesse, avec intelligence, avec conviction, avec engagement…
Cette œuvre en est la preuve !
Bien sûr, que peut-être certains noms plus connus, vous parleront et que vous reconnaîtrez leur patte, comme Jérôme Mesnager, pionnier du street art dans les années 80, et son « homme blanc », mais beaucoup sont à découvrir… Et c’est tout le plaisir de cette exposition.
Asseyez-vous, prenez le temps de regarder et d’essayer de comprendre ce que chacun de ces artistes a voulu exprimer à travers cette fabuleuse histoire de ce célèbre cabaret, où l’ART a toujours été directement ou indirectement présent.
A travers ces 135 années de son histoire, c’est toute notre histoire que nous avons sous les yeux. Depuis 1889, naissance du Moulin Rouge et de Charlie Chaplin, (Diego Velez), tous les lingots qui composent cette fresque historique sont autant d’évocations à nos souvenirs collectifs gravés dans notre mémoire.
Des hommages rendus à de nombreux peintres :
1895, Toulouse Lautrec, Rosa un de ses modèles favori (Galin’Art) – 1907, Amédéo Modigliani, l’art moderne, L’école de Paris, Montmartre (Luigi La Ferla), 1921, Picasso, première exposition à Paris chez Vollard, (Rihaz), 1953, Braque, fin de la réalisation des Oiseaux (Corine Forest), 1954, Frida Kahlo danse le french Cancan (Seethtoughmyeyes), 1999 décès de Bernard Buffet – les clowns (Upcypulp),
Des événements qui ont marqué l’histoire française sont évoqués, mais pas seulement, puisque que certains des artistes qui ont participé à cette œuvre viennent d’autres continents et évoquent leur histoire…
1896, les jeux olympiques avec Pierre de Coubertin (Rougerune), 1898, J’accuse d’Emile Zola paraît dans l’Aurore, l’affaire Dreyfus, l’antisémitisme (Pauline Marx), 1905, la séparation de l’église et de l’État (Audrey Chambon), 1940, l’occupation allemande (Stéphanie Perrot), 1943, la résistance, Jean Moulin et la sortie du roman « Le petit Prince » (Clément Herrmann), 1955, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager blanc, (Eleart), 1968, la plume, le pavé, la liberté, la force (Pimax), 1974, Sortie du film Emmanuelle (Spyros), 1975, loi Veil dépénalisation de l’avortement, (Riennepress), 1986, le passage de la comète de Halley (Delia Ferreri), 2003, la canicule (Stéphane Perrot), 2011, l’accident de Fukushima (Jo Orsat), 2015, Attentats du Bataclan, (Alexandra de Prinsac), 2016, Élection de Donald Trump, (Riennepress), 2017, la vague metoo, (Audrey Chambon), 2021, le covid, (L2Morcey), 2022, Poutine et Macron, (Rihaz)
Des écrivains, des chanteurs, des acteurs, des personnalités :
1906, Colette se produit au Moulin Rouge avec son amie Missy (Christophe Mourey), 1941, Yves Montant fréquente le moulin rouge devenu un dancing (Wolfgang Brown), 1944, Edith Piaf se produit au Moulin Rouge (Leslie Valade), 1962, Marylin Monroe (S Myriam), 1972, David Bowie (Fabrice Douda), 1989, une des dernières scènes d’Ella Fitzegerald (Dominique Drujon), 1994, décès du photographe Robert Doisneau - « Le baiser », (Wawapod), 2009, le décès de Michael Jackson,(Wawapod), 2010, Batman (Alan B.), 2013, Mort de Jackie Clerico, propriétaire du cabaret depuis 1962 (Christophe Mourey), Don Quichotte et ses moulins à vent, (Corine Forest)
Des anecdotes sur le Moulin rouge, 1927, quand les filles sortaient d’un gâteau géant et se retrouvaient recouvertes de crème pâtissière de la tête au pieds, (Wolfgang Brown), 1939, premier film français sur le Moulin Rouge par Yves Mirande, (Galin’Art), 2014, record du nombre de ronds de jambes homologué au Guinness Book, (Mariya Velychko).
Voilà quelques exemples des œuvres que vous allez pouvoir découvrir. Que les artistes qui n’ont pas été cités ne nous en veulent pas, mais c’est impossible ici, de tous les présenter. Le but est avant tout de donner envie de venir les découvrir…
Au delà de cette fresque, des tableaux et des sculptures sont présentées, dans les deux autres salles du musée, toujours sur le thème du Moulin Rouge. Vous pourrez trouver notamment, une sculpture animée de Patrice Colomb, qui a exposé au Musée en 2024.
Voilà une belle occasion de remonter le temps à travers tous ces souvenirs, qui font ce que nous sommes aujourd’hui. C’est ça aussi l’ART, s’évader à travers l’espace temps ... X.C.

Exposition sculpteurs 2025
VIRGINIE K. et TERARD
Vingt ans durant, la ferronnerie a forgé la vie de Terard.
Ces savoir-faire – fondre, couler, forger… - offrent aujourd’hui une liberté rare aux mains de ce sculpteur !
Il aime l’abstraction, les formes, les mouvements de spirale et d’élévation, tout autant que la sculpture porteuse de messages engagés. Il oppose souvent inox massif et corten. L’un avec son brillant et sa pureté représente pour lui l’esprit, le spirtuel, l’invisilble et l’autre, l’acier corten, avec son aspect rouillé, oxydé, représente le matérialisme, la matière brute.
Laissez-vous emporter dans son univers en prenant le temps de contempler ses oeuvres...
A travers la matière...
Depuis plusieurs années Virginie K. s'exprime à travers la matière : le bronze, l'aluminium, l'acier, la peinture et la céramique.
Aujourd'Hui, elle travaille principalement les tôles d’acier : elle découpe, façonne, tord, patine, oxyde, rouille, elle crée « Des Volumes Plats ».
De ce corps à corps avec le métal, intense, puissant, passionnant, émouvant, surgissent des personnages monumentaux pouvant dépasser trois mètres de haut pour devenir des mobiles.
Ces sculptures s'animent, s'émancipent et prennent vie au moindre frôlement, au moindre souffle d'air...
Ces savoir-faire – fondre, couler, forger… - offrent aujourd’hui une liberté rare aux mains de ce sculpteur !
Il aime l’abstraction, les formes, les mouvements de spirale et d’élévation, tout autant que la sculpture porteuse de messages engagés. Il oppose souvent inox massif et corten. L’un avec son brillant et sa pureté représente pour lui l’esprit, le spirtuel, l’invisilble et l’autre, l’acier corten, avec son aspect rouillé, oxydé, représente le matérialisme, la matière brute.
Laissez-vous emporter dans son univers en prenant le temps de contempler ses oeuvres...
A travers la matière...
Depuis plusieurs années Virginie K. s'exprime à travers la matière : le bronze, l'aluminium, l'acier, la peinture et la céramique.
Aujourd'Hui, elle travaille principalement les tôles d’acier : elle découpe, façonne, tord, patine, oxyde, rouille, elle crée « Des Volumes Plats ».
De ce corps à corps avec le métal, intense, puissant, passionnant, émouvant, surgissent des personnages monumentaux pouvant dépasser trois mètres de haut pour devenir des mobiles.
Ces sculptures s'animent, s'émancipent et prennent vie au moindre frôlement, au moindre souffle d'air...

4 Juin 2025
Je suis à Ste Eulalie d’Olt, un village classé parmi les plus beaux villages de France et je suis en train de suivre le parcours touristique à travers les rues. En sortant de l’église, j’aperçois une tour. Quel est ce bâtiment ? J’apprends que c’est l’ancienne école communale. J’aurais presque envie d’y retourner, j’imagine ses salles de classes, derrière cette magnifique façade en pierres, je vois la cloche en haut de la tour qui devait annoncer la récréation… Une école comme on en voit plus aujourd’hui … Le panonceau N°7 m’annonce qu’elle a fermé dans les années 90. Tiens ! la porte qui mène au sous-sol est grande ouverte, « entrée libre », j’entre...
- Bonjour, bienvenue au Musée Marcel Boudou ! Vous êtes dans l’ancienne école dont le sous-sol a été aménagé en 1995 pour accueillir la donation de 46 tableaux du peintre local Marcel Boudou. Mais aujourd’hui, vous ne verrez pas de ses toiles, car tout l’été nous organisons des expositions qui durent trois semaines, pour présenter des artistes contemporains.
Je commence ma visite…
Dans la première salle, une dizaine de toiles, dans un style qui n’est pas sans rappeler celui de Kandisky. Des cercles, des lignes, des traits de différentes épaisseurs traversent la toile en horizontal, en oblique, parfois noirs ou colorés, des zones restent blanches ou se remplissent de noir… Tout est harmonieux, mesuré, calculé, pour laisser apparaître ce que notre imagination veut bien nous donner à voir : un fond marin, un voilier, des astres dans un ciel, des arbres… peut être ?
Qui est cette artiste ? Florence Keller.
J’aperçois à travers la porte qui mène à la deuxième salle une sculpture, comme un disque posé sur un socle qui m’intrigue. On dirait la terre auréolée de dentelles… Mais quelle est cette matière ? On dirait du carton, c’est bien ça, en y regardant de plus près, on reconnaît les alvéoles qui composent l’intérieur des cartons. Quel travail ! Cette finesse, cet assemblage méticuleux donne aux sculptures de Sylvie Loudières cette fragilité, ce côté aérien, qui nous transporte ailleurs… Sur les murs, les tableaux de l’artiste sont en parfaite harmonie avec ses sculptures. Leur couleur, leur matière, leur abstraction peut parfois nous mener dans un paysage ou un univers évanescent, qui prolonge l’émotion ressentie à travers ses sculptures…
Sans transition, la troisième salle accueille une explosion de couleurs qui nous ramène dans la réalité de notre société contemporaine. Une ribambelle de panneaux routiers sont accrochés sous la voûte de l’ancienne cave en pierre de l’école. Marina DH, nous questionne, nous interpelle, chaque panneau est détourné de son sens de façon humoristique ou transgressive. Les messages sont clairs, l’interdit est autorisé, le danger devient amour, la voie verte devient jaune, la flèche s’envole comme un colibri, la pomme devient poire. De nombreuses références à l’art inscrites dans notre inconscient collectif se bousculent…
Je ressort du musée. Quel bon moment passé !
Questionner, interpeller, faire rêver, forcer l’imagination, susciter l’émotion, c’est çà l’ART ! X.C
- Bonjour, bienvenue au Musée Marcel Boudou ! Vous êtes dans l’ancienne école dont le sous-sol a été aménagé en 1995 pour accueillir la donation de 46 tableaux du peintre local Marcel Boudou. Mais aujourd’hui, vous ne verrez pas de ses toiles, car tout l’été nous organisons des expositions qui durent trois semaines, pour présenter des artistes contemporains.
Je commence ma visite…
Dans la première salle, une dizaine de toiles, dans un style qui n’est pas sans rappeler celui de Kandisky. Des cercles, des lignes, des traits de différentes épaisseurs traversent la toile en horizontal, en oblique, parfois noirs ou colorés, des zones restent blanches ou se remplissent de noir… Tout est harmonieux, mesuré, calculé, pour laisser apparaître ce que notre imagination veut bien nous donner à voir : un fond marin, un voilier, des astres dans un ciel, des arbres… peut être ?
Qui est cette artiste ? Florence Keller.
J’aperçois à travers la porte qui mène à la deuxième salle une sculpture, comme un disque posé sur un socle qui m’intrigue. On dirait la terre auréolée de dentelles… Mais quelle est cette matière ? On dirait du carton, c’est bien ça, en y regardant de plus près, on reconnaît les alvéoles qui composent l’intérieur des cartons. Quel travail ! Cette finesse, cet assemblage méticuleux donne aux sculptures de Sylvie Loudières cette fragilité, ce côté aérien, qui nous transporte ailleurs… Sur les murs, les tableaux de l’artiste sont en parfaite harmonie avec ses sculptures. Leur couleur, leur matière, leur abstraction peut parfois nous mener dans un paysage ou un univers évanescent, qui prolonge l’émotion ressentie à travers ses sculptures…
Sans transition, la troisième salle accueille une explosion de couleurs qui nous ramène dans la réalité de notre société contemporaine. Une ribambelle de panneaux routiers sont accrochés sous la voûte de l’ancienne cave en pierre de l’école. Marina DH, nous questionne, nous interpelle, chaque panneau est détourné de son sens de façon humoristique ou transgressive. Les messages sont clairs, l’interdit est autorisé, le danger devient amour, la voie verte devient jaune, la flèche s’envole comme un colibri, la pomme devient poire. De nombreuses références à l’art inscrites dans notre inconscient collectif se bousculent…
Je ressort du musée. Quel bon moment passé !
Questionner, interpeller, faire rêver, forcer l’imagination, susciter l’émotion, c’est çà l’ART ! X.C

30 août 2024
La 5ème et dernière exposition de la saison 2024 est en place...
Dans la première salle vous retrouverez une douzaine de toiles de Marcel BOUDOU de la collection municipale.
Dans la deuxième salle ce sont "Les sages" d'Anne GUERRIN qui vous accueillerons au milieu des toiles colorées de Le Thuy DELMONT.
Dans la salle voûtée, quelle découverte ! Du jamais vu à la Galerie B du Musée Boudou, des arbres matérialisés à travers des papiers artisanaux fabriqués et réalisés par Alexandra PASQUALINI...
C'est encore avec un très grand plaisir que nous vous offrons ces nouvelles découvertes artistiques !
Jusqu'au 30 septembre !
Dans la première salle vous retrouverez une douzaine de toiles de Marcel BOUDOU de la collection municipale.
Dans la deuxième salle ce sont "Les sages" d'Anne GUERRIN qui vous accueillerons au milieu des toiles colorées de Le Thuy DELMONT.
Dans la salle voûtée, quelle découverte ! Du jamais vu à la Galerie B du Musée Boudou, des arbres matérialisés à travers des papiers artisanaux fabriqués et réalisés par Alexandra PASQUALINI...
C'est encore avec un très grand plaisir que nous vous offrons ces nouvelles découvertes artistiques !
Jusqu'au 30 septembre !

7 août 2024
Il y a tout de même de drôles de choses dans ce musée-Galerie Marcel Boudou à Ste Eulalie d’Olt. J’arrive, à peine passé la porte, dans la première salle, je tombe sur une photo de deux canards dans une position bizarre… Un peu plus loin, un gorille me perce de son regard, c’est quoi tous ces animaux rassemblés ? Ce sont les œuvres de photographes amateurs de l’Association « FOTOD’OLT » de Pierfiche. Pour info, l’expo se prolonge dans un autre lieu à la « Grange des Arts », toujours à Ste Eulalie, dans le bâtiment de l’Office de Tourisme.
Dans la deuxième salle, toujours beaucoup d’animaux, mais cette fois-ci, ce sont des aquarelles très colorées. Un univers quelque peu enfantin avec des scènes de vie, souvent autour d’un étang, des poissons, des hérons, des méduses, des oiseaux, une nature luxuriante… Ça y est ! On est parti, on n’est plus en Aveyron, on est dans les îles… ou dans les rêves de Bhéatrice Chanard…
Arrivée dans la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école communale, qu’est ce que c’est ! Non mais n’importe quoi !! C’est plus que bizarre, des fils de colle colorés qui pendent ! C’est de l’Art ça ? En voilà une question intéressante ! En tous cas, pour Galit Allouche, l’autrice de ces « trucs » de ces « bidules », c’est sa façon de nous faire passer un message, c’est son moyen d’expression. Depuis une quinzaine d’années, elle se sert de la colle chaude et de toutes les matières en plastique qui fondent en étant chauffées pour s’exprimer. Mais quel message ? Là, c’est à chacun de faire l’effort, ou pas de comprendre… C’est comme pour une langue étrangère, quand on ne la connaît pas, et que l’on veut communiquer, il faut trouver d’autres moyens pour se comprendre. L’artiste voit parfois des choses, que l’on ne voit pas… Le message ne passe pas toujours, mais dans tous les cas, il y a toujours cette volonté de nous dire quelque chose. C’est aussi çà l’ART !
XC
Dans la deuxième salle, toujours beaucoup d’animaux, mais cette fois-ci, ce sont des aquarelles très colorées. Un univers quelque peu enfantin avec des scènes de vie, souvent autour d’un étang, des poissons, des hérons, des méduses, des oiseaux, une nature luxuriante… Ça y est ! On est parti, on n’est plus en Aveyron, on est dans les îles… ou dans les rêves de Bhéatrice Chanard…
Arrivée dans la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école communale, qu’est ce que c’est ! Non mais n’importe quoi !! C’est plus que bizarre, des fils de colle colorés qui pendent ! C’est de l’Art ça ? En voilà une question intéressante ! En tous cas, pour Galit Allouche, l’autrice de ces « trucs » de ces « bidules », c’est sa façon de nous faire passer un message, c’est son moyen d’expression. Depuis une quinzaine d’années, elle se sert de la colle chaude et de toutes les matières en plastique qui fondent en étant chauffées pour s’exprimer. Mais quel message ? Là, c’est à chacun de faire l’effort, ou pas de comprendre… C’est comme pour une langue étrangère, quand on ne la connaît pas, et que l’on veut communiquer, il faut trouver d’autres moyens pour se comprendre. L’artiste voit parfois des choses, que l’on ne voit pas… Le message ne passe pas toujours, mais dans tous les cas, il y a toujours cette volonté de nous dire quelque chose. C’est aussi çà l’ART !
XC

17 juillet 2024
Une porte ouverte en sous sol, un panneau « entrée libre », une bouffée de fraîcheur qui remonte de cette salle, qu’est ce que c’est ? J’entends une voix qui m’invite à entrer : « Bienvenue au Musée Marcel Boudou ! ».
Dès l’entrée, c’est un festival de couleurs, Christine Desplanque, nous emmène dans le sud, le soleil brûle, le vent souffle, les pins se couchent…
Passé dans la deuxième salle, le calme revient, une ruelle de pavé nous invite à entrer dans un village mystérieux, allons nous oser y entrer ? N’est-il pas tout simplement abandonné ? Où sont les hommes ? Pourquoi sont-ils partis ? Tiens c’est bizarre, il n’y a pas beaucoup de fenêtres aux maisons… A travers ces ambiances insolites, qu’est-ce que Jean Michel Arnaud a bien voulu nous faire ressentir ? C’est quoi, ces nervures qui sillonnent les tableaux ? Çà fait penser à des plantes. Tiens en y regardant de plus près, on voit des cartes routières, des articles de journaux… C’est la première fois que je vois un tel rendu sur un tableau, on dirait du cuir…
En se promenant à travers ces villages accrochés au mur, dans les espaces libres apparaissent des fantômes, de merveilleux personnages filiformes, composés de fer et de pierre. C’est l’œuvre du sculpteur Robert Pujol, que vous connaissez déjà pour ses moutons et autres aigrettes dispersées dans les rues du village.
Et puis, vous êtes dans la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école, quelle ambiance ! Au fond, des niches éclairées avec des sculptures, des kiwis qui picorent, une lampe en fer avec deux têtes en galet, un vol de flamants roses… Sur les côtés, sur fond noir, des tableaux, c’est la nuit, on est dans le ciel, on rêve ? Mais non, on dirait bien le petit prince qui veut nous emmener dans son monde, si poétique…
C’est ça l’ART, échapper à la réalité, durant un cours instant s’évader vers d’autres horizons… Vous ressortez de cet antre merveilleux, vous retrouvez la lumière du jour, vous êtes à Ste Eulalie d’Olt !
Dès l’entrée, c’est un festival de couleurs, Christine Desplanque, nous emmène dans le sud, le soleil brûle, le vent souffle, les pins se couchent…
Passé dans la deuxième salle, le calme revient, une ruelle de pavé nous invite à entrer dans un village mystérieux, allons nous oser y entrer ? N’est-il pas tout simplement abandonné ? Où sont les hommes ? Pourquoi sont-ils partis ? Tiens c’est bizarre, il n’y a pas beaucoup de fenêtres aux maisons… A travers ces ambiances insolites, qu’est-ce que Jean Michel Arnaud a bien voulu nous faire ressentir ? C’est quoi, ces nervures qui sillonnent les tableaux ? Çà fait penser à des plantes. Tiens en y regardant de plus près, on voit des cartes routières, des articles de journaux… C’est la première fois que je vois un tel rendu sur un tableau, on dirait du cuir…
En se promenant à travers ces villages accrochés au mur, dans les espaces libres apparaissent des fantômes, de merveilleux personnages filiformes, composés de fer et de pierre. C’est l’œuvre du sculpteur Robert Pujol, que vous connaissez déjà pour ses moutons et autres aigrettes dispersées dans les rues du village.
Et puis, vous êtes dans la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école, quelle ambiance ! Au fond, des niches éclairées avec des sculptures, des kiwis qui picorent, une lampe en fer avec deux têtes en galet, un vol de flamants roses… Sur les côtés, sur fond noir, des tableaux, c’est la nuit, on est dans le ciel, on rêve ? Mais non, on dirait bien le petit prince qui veut nous emmener dans son monde, si poétique…
C’est ça l’ART, échapper à la réalité, durant un cours instant s’évader vers d’autres horizons… Vous ressortez de cet antre merveilleux, vous retrouvez la lumière du jour, vous êtes à Ste Eulalie d’Olt !

26 juin 2024
La nouvelle exposition à la Galerie B du Musée Boudou vient de prendre place…
Dès l’entrée, dans la première salle, on se retrouve en compagnie de Marcel Boudou, où sont présentés les douze tableaux reçus dernièrement par un donateur, fils d’un ami de Marcel Boudou, Lilian Lega. Cette série raconte une belle histoire d’amitié entre ces deux hommes, amoureux de la nature, et des bons moments passés ensemble.
En franchissant le seuil de la deuxième salle, quel émerveillement pour les sens. Toute une série de sculptures en bronze, s’alignent tout le long de cette salle qui longe les bords du Lot. Au premier plan ces sculptures toutes plus intrigantes et originales les unes que les autres, avec des couleurs et des patines différentes avec en arrière plan ce rideau de peupliers qui se reflètent dans l’eau et oscille au gré du vent. Didier Fournier est un sculpteur-fondeur, il réalise l’ensemble des opérations depuis le modelage de la pièce en cire, jusqu’à la coulée et les étapes de finition.
En faisant le tour de la salle, vos yeux se portent sur les murs pour découvrir et admirer les merveilleux tableaux de Sergey Akopov, peintre géorgien, diplômé de l’Académie des Beaux Arts de Tbilissi. Il vous transporte dans un autre temps, dans un autre lieu, dans un monde onirique à travers ses personnages fantastiques. Quelle est donc cette femme impassible dont la coiffure donne refuge aux oiseaux et qui doit en cacher encore bien d’autres sous sa robe ? Nous voila dans un rêve…
Tient ! Mais qu’est ce que j’entends ? « Liberté ! Liberté ! Où est-tu ?» et voilà maintenant Frehel qui entonne « la java bleue »… Ca vient de la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école, des esprits ? Des revenants ? Ah ! Quelle surprise ! Une exposition très singulière de Patrice Colomb… Une série de tableaux abstraits, de chaque côté, un cheval à bascule, au fond de la salle, une drôle de machine sur ma droite, une tête qui crie « Hi !Ha ! », une Marianne, certainement elle qui cherchait la liberté… et Patrice au milieu de ses œuvres qui se fera un plaisir de vous raconter sa passion…
C’est fini… Nous voilà de nouveau dehors à caresser la biquette du sculpteur Robert Pujol… Un super moment passé, des images plein la tête et un sentiment de plénitude, un moment d’évasion, loin du quotidien… C’est ça l’ART !
XC
Dès l’entrée, dans la première salle, on se retrouve en compagnie de Marcel Boudou, où sont présentés les douze tableaux reçus dernièrement par un donateur, fils d’un ami de Marcel Boudou, Lilian Lega. Cette série raconte une belle histoire d’amitié entre ces deux hommes, amoureux de la nature, et des bons moments passés ensemble.
En franchissant le seuil de la deuxième salle, quel émerveillement pour les sens. Toute une série de sculptures en bronze, s’alignent tout le long de cette salle qui longe les bords du Lot. Au premier plan ces sculptures toutes plus intrigantes et originales les unes que les autres, avec des couleurs et des patines différentes avec en arrière plan ce rideau de peupliers qui se reflètent dans l’eau et oscille au gré du vent. Didier Fournier est un sculpteur-fondeur, il réalise l’ensemble des opérations depuis le modelage de la pièce en cire, jusqu’à la coulée et les étapes de finition.
En faisant le tour de la salle, vos yeux se portent sur les murs pour découvrir et admirer les merveilleux tableaux de Sergey Akopov, peintre géorgien, diplômé de l’Académie des Beaux Arts de Tbilissi. Il vous transporte dans un autre temps, dans un autre lieu, dans un monde onirique à travers ses personnages fantastiques. Quelle est donc cette femme impassible dont la coiffure donne refuge aux oiseaux et qui doit en cacher encore bien d’autres sous sa robe ? Nous voila dans un rêve…
Tient ! Mais qu’est ce que j’entends ? « Liberté ! Liberté ! Où est-tu ?» et voilà maintenant Frehel qui entonne « la java bleue »… Ca vient de la salle voûtée, l’ancienne cave de l’école, des esprits ? Des revenants ? Ah ! Quelle surprise ! Une exposition très singulière de Patrice Colomb… Une série de tableaux abstraits, de chaque côté, un cheval à bascule, au fond de la salle, une drôle de machine sur ma droite, une tête qui crie « Hi !Ha ! », une Marianne, certainement elle qui cherchait la liberté… et Patrice au milieu de ses œuvres qui se fera un plaisir de vous raconter sa passion…
C’est fini… Nous voilà de nouveau dehors à caresser la biquette du sculpteur Robert Pujol… Un super moment passé, des images plein la tête et un sentiment de plénitude, un moment d’évasion, loin du quotidien… C’est ça l’ART !
XC

27 juin 2024
Douze nouveaux tableaux de Marcel Boudou et un de Jeanne Saint Gaudens viennent enrichir la collection municipale du Musée de Ste Eulalie d’Olt, grâce à une donation d’un ami de Marcel de Boudou.
Mardi 18 juin, Lilian Lega, le donateur, accompagné de deux autres amis de Marcel de Boudou, Mr et Mme Moulin, sont venus nous rendre visite pour apporter ces tableaux qui feront l’objet prochainement d’une exposition spéciale.
Marcel Boudou avait pris sa retraite dans un petit village de l’Allier, Escurolles, proche de Vichy, et c’est là qu’il se lie d’amitié avec Michel Lega, le père de Lilian, qui nous raconte combien ces tableaux retracent les moments heureux de cette amitié.
« Ici, sur ce tableau, c’est le bois de Vandat où ils aimaient se promener, ici le château de Chouvigny au pied duquel coule la Sioule, où ils allaient ensemble pêcher la truite. On peut lire au dos la mention : « A M.Lega en souvenir du 10 août 1969 ». Certainement une bonne partie de pêche…
« Celui-ci c’est une vue aérienne de La Motte Ternant, le village natal de mon père, là on voit sa maison. Ce bouquet de muguet représente le mois de mai, mois de naissance de mon père. »
Cet autre tableau surprenant représente un avion en vol de la compagnie « Air liberté ». Marcel a certainement voulu immortaliser ce moment mémorable pour son ami Michel qui a passé le voyage pour New York dans le cockpit grâce à un ami pilote.
Sur cet autre tableau qui représente le Mt Blanc on peut aussi lire « A Monsieur Lega pour sa gentillesse. Cette belle montagne. Le massif du Mt Blanc – juin 1987. »
A travers cette douzaine de tableaux on retrouve bien la patte de Marcel Boudou cet amoureux de la nature, des choses simples et des moments de bonheur de la vie. Cette amitié perceptible à travers ces tableaux n’est pas pour étonner les Encaulats qui savaient déjà combien Marcel Boudou était un homme de cœur.
Un grand merci à Lilian Lega, qui a souhaité faire don de ces tableaux, afin qu’ils continuent de raconter cette belle histoire d’amitié.
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Mardi 18 juin, Lilian Lega, le donateur, accompagné de deux autres amis de Marcel de Boudou, Mr et Mme Moulin, sont venus nous rendre visite pour apporter ces tableaux qui feront l’objet prochainement d’une exposition spéciale.
Marcel Boudou avait pris sa retraite dans un petit village de l’Allier, Escurolles, proche de Vichy, et c’est là qu’il se lie d’amitié avec Michel Lega, le père de Lilian, qui nous raconte combien ces tableaux retracent les moments heureux de cette amitié.
« Ici, sur ce tableau, c’est le bois de Vandat où ils aimaient se promener, ici le château de Chouvigny au pied duquel coule la Sioule, où ils allaient ensemble pêcher la truite. On peut lire au dos la mention : « A M.Lega en souvenir du 10 août 1969 ». Certainement une bonne partie de pêche…
« Celui-ci c’est une vue aérienne de La Motte Ternant, le village natal de mon père, là on voit sa maison. Ce bouquet de muguet représente le mois de mai, mois de naissance de mon père. »
Cet autre tableau surprenant représente un avion en vol de la compagnie « Air liberté ». Marcel a certainement voulu immortaliser ce moment mémorable pour son ami Michel qui a passé le voyage pour New York dans le cockpit grâce à un ami pilote.
Sur cet autre tableau qui représente le Mt Blanc on peut aussi lire « A Monsieur Lega pour sa gentillesse. Cette belle montagne. Le massif du Mt Blanc – juin 1987. »
A travers cette douzaine de tableaux on retrouve bien la patte de Marcel Boudou cet amoureux de la nature, des choses simples et des moments de bonheur de la vie. Cette amitié perceptible à travers ces tableaux n’est pas pour étonner les Encaulats qui savaient déjà combien Marcel Boudou était un homme de cœur.
Un grand merci à Lilian Lega, qui a souhaité faire don de ces tableaux, afin qu’ils continuent de raconter cette belle histoire d’amitié.
XC

13 juin 2024
De nombreuses personnes sont venues au vernissage de la 1ère exposition de la saison 2024 à la Galerie B – Musée Marcel Boudou à Ste Eulalie d’Olt.
Ces moments de partage sont toujours l’occasion de rencontres entre les artistes et les visiteurs. Cette exposition présente trois univers totalement différents exposés chacun dans l’une des trois salles qui composent le musée.
Dès l’entrée, dans la première salle, on se retrouve en compagnie des personnages insolites de Victorine FOLLANA, au cœur de ses familles, quelque peu loufoques… Face au tableau « Le caprice », on ne peut s’empêcher de revivre cette scène que nous avons tous vécue en famille. Un moment d’apparence paisible autour d’un repas qui tourne au drame à cause du caprice de la petite sœur qui veut le chien de son frère…
Quittons ce moment tragique, et passons dans la deuxième salle pour partir en voyage en compagnie du photographe Christophe CASTES qui nous emmène en Ecosse, en Italie et en Espagne. Son objectif, nous plonger dans la nature et nous amener à découvrir la beauté des paysages. On se retrouve face à cette montagne de l’île de Skye où le soleil va tout juste disparaître derrière, à moins qu’il ne commence à peine à poindre ? C’est à chacun de se laisser emporter dans ces lieux et de ressentir l’émotion du photographe au moment d’appuyer sur le déclencheur…
Avant de continuer ce magnifique voyage, faisons un détour dans la troisième salle pour se plonger dans l’univers fantastique de Patrick DEMUTH que ce soit sur le plateau aride du Larzac, chargé de ses ciels lourds et tourmentés ou dans les paysages imaginaires de cet illustrateur de science fiction. Cette magnifique cave voûtée forme un écrin tout à fait approprié pour sublimer ces merveilleux paysages…
En se dirigeant vers la sortie, on revient dans cette salle bordée par le Lot, en passant de nouveau devant les photos de Christophe, qui nous mènent cette fois en Espagne, pour finalement se retrouver à la sortie devant quelques paysages du sud, de la région de Sète, de Victorine.
Et vous voilà de nouveau sur la place du sol de la rente, devant le musée, face à votre vie, après ce moment d’évasion…
C’est ça l’ART, vous faire vivre des émotions !
Xavier Colin
Ces moments de partage sont toujours l’occasion de rencontres entre les artistes et les visiteurs. Cette exposition présente trois univers totalement différents exposés chacun dans l’une des trois salles qui composent le musée.
Dès l’entrée, dans la première salle, on se retrouve en compagnie des personnages insolites de Victorine FOLLANA, au cœur de ses familles, quelque peu loufoques… Face au tableau « Le caprice », on ne peut s’empêcher de revivre cette scène que nous avons tous vécue en famille. Un moment d’apparence paisible autour d’un repas qui tourne au drame à cause du caprice de la petite sœur qui veut le chien de son frère…
Quittons ce moment tragique, et passons dans la deuxième salle pour partir en voyage en compagnie du photographe Christophe CASTES qui nous emmène en Ecosse, en Italie et en Espagne. Son objectif, nous plonger dans la nature et nous amener à découvrir la beauté des paysages. On se retrouve face à cette montagne de l’île de Skye où le soleil va tout juste disparaître derrière, à moins qu’il ne commence à peine à poindre ? C’est à chacun de se laisser emporter dans ces lieux et de ressentir l’émotion du photographe au moment d’appuyer sur le déclencheur…
Avant de continuer ce magnifique voyage, faisons un détour dans la troisième salle pour se plonger dans l’univers fantastique de Patrick DEMUTH que ce soit sur le plateau aride du Larzac, chargé de ses ciels lourds et tourmentés ou dans les paysages imaginaires de cet illustrateur de science fiction. Cette magnifique cave voûtée forme un écrin tout à fait approprié pour sublimer ces merveilleux paysages…
En se dirigeant vers la sortie, on revient dans cette salle bordée par le Lot, en passant de nouveau devant les photos de Christophe, qui nous mènent cette fois en Espagne, pour finalement se retrouver à la sortie devant quelques paysages du sud, de la région de Sète, de Victorine.
Et vous voilà de nouveau sur la place du sol de la rente, devant le musée, face à votre vie, après ce moment d’évasion…
C’est ça l’ART, vous faire vivre des émotions !
Xavier Colin

28 septembre 2023
Pour ce qui est de cette dernière expo, comme que j'ai eu l'occasion de le dire au moment du petit discours de présentation fait en compagnie de Suzanne, je l'apprécie tout particulièrement car les 3 salles du musée sont occupés par 3 expositions totalement différentes, qui montrent bien que l'art est un moyen d'expression et un média qui peut prendre des formes totalement différentes et plaire ou pas au public.
Dans la première salle, nous avons accroché 14 tableaux de Marcel Boudou, représentatifs de son œuvre et de la collection municipale: des portraits de famille, des paysages de Ste Eulalie, sa période parisienne avec son atelier, le moulin rouge, un nu, une marine, des natures mortes, et un paysage de l'Allier, la période de sa retraite. Cette première partie avec ses tableaux très figuratifs nous transportent dans un autre temps, au XXe siècle, c'est un rappel historique, un petit côté nostalgique d'une période qui n'est pas sans rappeler des souvenirs, surtout aux anciens...
Quand on passe dans la deuxième salle, on ressent bien le contraste, on arrive dans un autre monde… Celui de Suzanne Mai Viraouge, une belle personne, modeste et pleine de sensibilité, qui laisse des traces sur le papier et dans notre imaginaire. Sa démarche artistique est très intéressante, elle dit qu'elle peint pour son plaisir en essayant de garder ce regard naïf des enfants qui peignent sans contrainte et sans complexe. Ancienne institutrice, elle se rappelle volontiers de ces moments d’échanges avec ses élèves. Sa technique peut paraître simple, mais elle demande certainement beaucoup de pratique et d’expériences. Elle est toujours à la recherche de nouveaux supports, papier recyclé, cartons, cagettes, pinceaux, fil de laine trempé dans l’encre, la peinture, la gouache, la lie de vin pour tracer sur le papier des arabesques, des courbes, des volutes, qui pour certains vont les transporter dans un ailleurs mystérieux et imaginaire ou pour d’autres les laisseront indifférents et bien ancrer sur terre… C’est tout le mystère de l’art !
Et dans la troisième salle, toujours l’exposition de Gite iEMFRé, qui traite d’un sujet d’actualité d’une façon originale et très contemporaine. Cette installation visuelle et sonore de 6 tableaux met chacun devant la réalité du monde, elle ne se veut surtout pas « moralisatrice ». La plus part des visiteurs en ressortent émues et bouleversées…
Ici, l’art permet de traiter d’un sujet difficile à aborder, à travers uniquement l’émotion…
XC
Dans la première salle, nous avons accroché 14 tableaux de Marcel Boudou, représentatifs de son œuvre et de la collection municipale: des portraits de famille, des paysages de Ste Eulalie, sa période parisienne avec son atelier, le moulin rouge, un nu, une marine, des natures mortes, et un paysage de l'Allier, la période de sa retraite. Cette première partie avec ses tableaux très figuratifs nous transportent dans un autre temps, au XXe siècle, c'est un rappel historique, un petit côté nostalgique d'une période qui n'est pas sans rappeler des souvenirs, surtout aux anciens...
Quand on passe dans la deuxième salle, on ressent bien le contraste, on arrive dans un autre monde… Celui de Suzanne Mai Viraouge, une belle personne, modeste et pleine de sensibilité, qui laisse des traces sur le papier et dans notre imaginaire. Sa démarche artistique est très intéressante, elle dit qu'elle peint pour son plaisir en essayant de garder ce regard naïf des enfants qui peignent sans contrainte et sans complexe. Ancienne institutrice, elle se rappelle volontiers de ces moments d’échanges avec ses élèves. Sa technique peut paraître simple, mais elle demande certainement beaucoup de pratique et d’expériences. Elle est toujours à la recherche de nouveaux supports, papier recyclé, cartons, cagettes, pinceaux, fil de laine trempé dans l’encre, la peinture, la gouache, la lie de vin pour tracer sur le papier des arabesques, des courbes, des volutes, qui pour certains vont les transporter dans un ailleurs mystérieux et imaginaire ou pour d’autres les laisseront indifférents et bien ancrer sur terre… C’est tout le mystère de l’art !
Et dans la troisième salle, toujours l’exposition de Gite iEMFRé, qui traite d’un sujet d’actualité d’une façon originale et très contemporaine. Cette installation visuelle et sonore de 6 tableaux met chacun devant la réalité du monde, elle ne se veut surtout pas « moralisatrice ». La plus part des visiteurs en ressortent émues et bouleversées…
Ici, l’art permet de traiter d’un sujet difficile à aborder, à travers uniquement l’émotion…
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7 septembre 2023
Dans la pensée de chacun, le Patchwork reste un ouvrage de tissus constitué par l’assemblage de morceaux disparates dans un but décoratif.
Pour moi, il reflète plus l‘assemblage de trois éléments : la couleur, l’échange et les voyages.
• La couleur qui peut désigner la vivacité, la nuance, la valeur et les caractères.
• L’échange qui est une idée de partage motivé par un intérêt commun.
• Les voyages qui par leurs différences profondes apportent variétés et découvertes.
Il y a maintenant 20 ans que je travaille le tissus dans un souci artistique, recherchant les couleurs alliées à la technique, créant mon propre style. J’aime la couleur au travers des techniques, j’aime construire mes ouvrages avec mes copines, j’aime voyager pour découvrir de nouveaux tissus.
Voilà l’intérêt de ma démarche.
J’espère que les visiteurs auront la même sensation quand ils auront associé du regard les tissus de couleur des différents continents.
Nicole Plenecassagne est déjà venue en juin 2019 à Ste Eulalie où le succès avait été au rendez-vous et c’est avec grand plaisir que la Galerie B du Musée Boudou l’accueille pour la seconde fois . Elle revient avec plein de nouveautés, plus originales et chatoyantes les unes que les autres…
Pour moi, il reflète plus l‘assemblage de trois éléments : la couleur, l’échange et les voyages.
• La couleur qui peut désigner la vivacité, la nuance, la valeur et les caractères.
• L’échange qui est une idée de partage motivé par un intérêt commun.
• Les voyages qui par leurs différences profondes apportent variétés et découvertes.
Il y a maintenant 20 ans que je travaille le tissus dans un souci artistique, recherchant les couleurs alliées à la technique, créant mon propre style. J’aime la couleur au travers des techniques, j’aime construire mes ouvrages avec mes copines, j’aime voyager pour découvrir de nouveaux tissus.
Voilà l’intérêt de ma démarche.
J’espère que les visiteurs auront la même sensation quand ils auront associé du regard les tissus de couleur des différents continents.
Nicole Plenecassagne est déjà venue en juin 2019 à Ste Eulalie où le succès avait été au rendez-vous et c’est avec grand plaisir que la Galerie B du Musée Boudou l’accueille pour la seconde fois . Elle revient avec plein de nouveautés, plus originales et chatoyantes les unes que les autres…

24 août 2023
Exposition photos des photographes de FOTOD'OLT et des sculpteurs Arthur et Bernard Ollagnon du 2 au 21 août 2023

6 juillet 2023
Exposition de la peintre Cathy CAVALIER du 21 juin au 10 juillet 2023.

8 juin 2023
1ére exposition de la saison 2023 avec Cathy CAVALIER et ses peintures de l'Aubrac...

16 mars 2023
En 2021-2022, un nouveau thème m’a inspiré pour une nouvelle exposition. Un nouveau sujet qui entre en résonance avec l’actualité. Une thématique que je n’avais encore jamais abordé : la quête du bonheur.
Seulement, je l’ai abordé d’une façon qui peut paraître antinomique et paradoxale, mais qui n’est finalement que l’envers d’une même pièce, je suis partie du malheur, traité à travers le drame des nombreuses noyades des migrants en quête d’une vie meilleure.
Le bonheur, lui est ressenti à travers des scènes de moments heureux passés en famille.
Parfois ces scènes se percutent et interpellent notre raison. Une même unité de lieu et une même unité de temps improbable et pourtant bien réel. L’art permet cette transgression des faits, il autorise ces paradoxes à la limite de l’indécence.
En créant ces scènes parfois surréalistes je souhaite interpeller, déranger. Le bonheur des uns est à la hauteur du malheur des autres.
A travers ces situations insoutenables pour certaines et idylliques pour d’autres, chacun ressent une forte émotion et c’est la coexistence des deux qui l’intensifie.
Traité le sujet de la crise migratoire et surtout des drames qu’elle engendre demande de prendre une sorte de distance pour ne pas tomber dans le désespoir en lui opposant cette quête du bonheur qui anime tout être humain.
Ces deux thèmes mis en miroir pose bien sûr la question sous-jacente de l’altruisme et du souci des autres. Ici en créant ces situations conflictuelles chacun est interpellé dans ses propres contradictions.
Il n’y a pas une volonté moralisatrice ou culpabilisatrice. Les faits sont là, ils sont exposés devant nous avec une certaine ironie déplacée parfois, ils sont déformés par la distorsion de la temporalité qui n’est pas respectée, mais ils sont bien réels.
Le traitement « naïf et enfantin » de la céramique permet aussi de mettre à distance le sujet du drame et du malheur. Il pointe la perception différente des enfants des sujets graves qui touchent les adultes. Ce regard des enfants est aussi un regard sur l’avenir à la fois de notre planète et de l’humanité.
Pour avoir eu l’occasion de tester auprès de différents publics cette série de tableaux qui composent cette nouvelle exposition sur le bonheur et le malheur, je pense avoir réussit à faire passer un réel message et inviter le public à réfléchir à notre condition humaine, sans pour autant porter un jugement. Je pense que l’art doit plus suggérer qu’imposer, l’artiste n’est qu’un vecteur ou un catalyseur, à travers ses propres réflexions. Il donne à regarder et à penser.
GI
Seulement, je l’ai abordé d’une façon qui peut paraître antinomique et paradoxale, mais qui n’est finalement que l’envers d’une même pièce, je suis partie du malheur, traité à travers le drame des nombreuses noyades des migrants en quête d’une vie meilleure.
Le bonheur, lui est ressenti à travers des scènes de moments heureux passés en famille.
Parfois ces scènes se percutent et interpellent notre raison. Une même unité de lieu et une même unité de temps improbable et pourtant bien réel. L’art permet cette transgression des faits, il autorise ces paradoxes à la limite de l’indécence.
En créant ces scènes parfois surréalistes je souhaite interpeller, déranger. Le bonheur des uns est à la hauteur du malheur des autres.
A travers ces situations insoutenables pour certaines et idylliques pour d’autres, chacun ressent une forte émotion et c’est la coexistence des deux qui l’intensifie.
Traité le sujet de la crise migratoire et surtout des drames qu’elle engendre demande de prendre une sorte de distance pour ne pas tomber dans le désespoir en lui opposant cette quête du bonheur qui anime tout être humain.
Ces deux thèmes mis en miroir pose bien sûr la question sous-jacente de l’altruisme et du souci des autres. Ici en créant ces situations conflictuelles chacun est interpellé dans ses propres contradictions.
Il n’y a pas une volonté moralisatrice ou culpabilisatrice. Les faits sont là, ils sont exposés devant nous avec une certaine ironie déplacée parfois, ils sont déformés par la distorsion de la temporalité qui n’est pas respectée, mais ils sont bien réels.
Le traitement « naïf et enfantin » de la céramique permet aussi de mettre à distance le sujet du drame et du malheur. Il pointe la perception différente des enfants des sujets graves qui touchent les adultes. Ce regard des enfants est aussi un regard sur l’avenir à la fois de notre planète et de l’humanité.
Pour avoir eu l’occasion de tester auprès de différents publics cette série de tableaux qui composent cette nouvelle exposition sur le bonheur et le malheur, je pense avoir réussit à faire passer un réel message et inviter le public à réfléchir à notre condition humaine, sans pour autant porter un jugement. Je pense que l’art doit plus suggérer qu’imposer, l’artiste n’est qu’un vecteur ou un catalyseur, à travers ses propres réflexions. Il donne à regarder et à penser.
GI

13 octobre 2022
Le pot de clôture de la saison 2022...
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